Sunday, December 27, 2009

Revue de l'année 2009

JANVIER :

- 3 filles se font mettrent dehors du Club Opéra pour avoir trop intensément tenté de cruiser Carey Price.

- NHL All-Star weekend ou comment croiser tous les joueurs de la NHL en une journée, se rappeller que Charles Comeau n'est pas gentil, prendre l'ascenseur avec 15 mascottes de la NHL et les entendre parler, et vouloir apprendre à Sidney Crosby que trop de gel, c'est pas beau.

- Apparament lock-outée du Journal de Montréal, mais les temps partiel ça compte pas.


FÉVRIER :

- Manzanillo, être un homard, papa caliente.

- Être citoyenne responsable veut dire stooler des ti-culs qui font du graffiti dans le métro à la police, et rire de leur arrestation.


MARS :

- Canadien est pas bon. Carbonneau se fait congédier. Je vais à Brossard pour en parler à mon cours de radio.

- Les gars des Harlem Globetrotters sont drôles mais portent trop de parfum.


AVRIL :

- Charles Comeau se fait boo-er au show de Reset.

- Canadien se fait éliminer, alors j'arrête de travailler chez Canadien jusqu'à la prochaine saison.


MAI :

- S'occuper de des bateaux de gens riches, c'est pas pire le fun et on bronze pas mal.

- He's just not that into you fait son entrée dans ma vie, et tous les gens autour de moi commencent déjà à être tannés d'en entendre parler.


JUIN :

- No Doubt en spectacle. Je crois être devenue lesbienne.

- Joey McIntyre tombe en amour avec moi.

- La mort de Michael Jackson brise l'internet.

- NHL Hockey Draft. Les joueurs qui se font repêcher sont nés en 1992, et Kris Letang est beau.


JUILLET :

- Colin Moore en spectacle.

- Vive Harry Potter. Ron Weasley est adorable.

- Kris Letang porte un t-shirt orange et une casquette des Pirates de Pittsburgh quand il sort.


AOÛT :

- Travail chez Canadien recommence.

- S'occuper de des bateaux de gens riches, ça commence à être moins le fun.


SEPTEMBRE :

- Sportnographe.

- Josh Gorges déménage dans ma cour. Je ne l'ai toujours pas croisé.


OCTOBRE :

- Bin j'ai pas trop le temps d'avoir de vie je dirais.

- J'ai cependant le temps de faire l'observation que Kevin Parent, ça, c'est un homme, me faire kicker en dehors d'un ascenseur par Stephen Harper, et de rencontrer Bob Gainey pour la première fois.


NOVEMBRE :

- Brand New est le meilleur groupe au monde. Antoine Gratton est le meilleur chanteur du monde.

- Glee fait son entrée dans ma vie.

- Mon ordi pète mais les génies d'Apple le réparent.


DÉCEMBRE :

- Kyle Chipchura échangé. Mon monde est détruit.

- Bob Gainey rit de moi.

Saturday, November 7, 2009

Rogers Sportsnet Workshop

"The demise started when you couldn't bring beer anymore," joked The Gazette's Jack Todd, today, at Concordia's Rogers Sportsnet Sports Journalism Workshop.

And what demise was he talking about?

The Expos, of course. Though its official title was "Montreal: Major League City?", today's talk became more of an in memoriam of the former baseball team. Todd, as well as RueFrontenac.com's Serge Touchette, "the voice of the Expos" Dave Van Horne, former Expo Micheal Barrett and Team 990's Elliott Price were speakers for this event.

The talk became a great occasion for old friends to catch up and remember good memories.

"I'm just so happy to see these guys again!" explained Barrett when the "Expos: Five Years Later" panel started its discussion. He admitted to being very emotional about his time with the Montreal team. "We had such a great team," he said of the 2002-03 team, "Imagine what we could have done if we'd held out a couple more years." Instead of developing, the players started waiting for their time to be "cherry picked" out of the team. "It's only a matter of time before I'm the next guy," became the mentality.

So why did the Expos fail?

For many reasons, according to the panelists. The MLB gave all the broadcasting rights to the Blue Jays, said Elliott Price. The fans never had the chance to sit in a real ball park, thinks Serge Touchette. Players should have been locked into long term contracts, to form a sense of pride, and there should have been more revenue sharing, said Barrett. The team failed to market the players, he added. "The organization couldn't afford to market the players, but at the same time, they didn't want to market them because they wanted to keep them." "The Expos spent more time marketing Youppi than the players!" added Dave Van Horne, only half jokingly.

And the panelists came down hard on Montreal sports fans. "Fans have to take their responsability [for the Expos demise]," explained Price. For Todd, fans might be asking for a little bit too much. "[They] would only be happy with 82 11-0 wins..." he said, about Habs fans.

And with all of the recent injuries, "the Canadiens have become minor league...."

So, is Montreal a major league city? If you have to ask the question, probably not. I'll end this post the same way Jack Todd ended his talk... "But Toronto has a major league team, do you consider [it] to be major league?"




Tuesday, November 3, 2009

Compte rendu des observations d'une soirée au Centre Bell

- Guillaume Lemay-Thivierge est petit. Vraiment petit.

- Il existe quelqu'un a Montréal qui possède un jersey (genre, un vrai jersey) de Cammalleri éppelé "CAMMELLERI".

- Il y a des hommes qui trouvent acceptable de suivre Catherine d'Occupation Double dans le Centre Bell en simulant des choses dégeulasses dans son dos.

- Attacher sa ceinture après être sorti des toilettes est totalement acceptable....

- Le popcorn du Centre Bell. Quelle joie.

- Il existe un duo père/fils qui ont les coupes longueuil les plus hallucinantes de la planète.

- Carey Price a gagné la Coupe Molson du mois. Hein?

- Les Trashers n'attirent pas les hommes sexy au Centre Bell.

- La grippe H1N1 est en train de faire virer tout le monde fou, même au Centre Bell, où ils ont installés des pancartes sur le lavage de mains dans les ascenseurs.

Wednesday, September 30, 2009

Sportnographe

Je suis maintenant stagiaire au Sportnographe, sur la Première Chaîne, ce qui emmène mon cerveau à penser à des trucs complètement ridicules.

Aujourd'hui: gros scandale! George Laraque a parlé, parait-il.


Non, mais quessé?

Bertrand Raymond, a dit, à CKAC Sports, "Je ne sais pas ce qui s'est passé entre François Gagnon et Georges Laraque. Avec le caractère qu'il a, j'ai beaucoup de difficulté à croire qu'il a pu lui soumettre des questions. Ce n'est pas dans le style de La Presse. Il n'y a personne, dans le monde du sport ou ailleurs, qui devrait exiger une chose comme celle-là. Si je voulais une entrevue exclusive avec George Gillett, à l'époque où il était propriétaire du Canadien, et que l'on m'avait dit qu'il fallait que je fournisse mes questions, je l'aurais remercié et j'aurais quitté."

Ah ben, scandale! Il s'est passé quelque chose entre François Gagnon et George Laraque, et M. Raymond est faché. Mais la vraie question est, de oussé qui se base, pour raconter tout ça, M. Raymond?

Ah ben, c't'évident. Vétéran journaliste, il a vérifié sa source à la base....

"On va régler tout de go un gros détail qui me fait grincer des dents:

Georges Laraque ne m’a jamais demandé de lui offrir les questions que je voulais lui poser avant de m’accorder une entrevue samedi dernier et dont j’ai publié la teneur dans des textes parus lundi matin dans La Presse.

Jamais!" - François Gagnon


Ah ben gadon. Mais là là, M. Raymond, y'en a mis pas mal... Sa réaction était pas mal exagérée. Selon François Gagnon, il y a rien de vrai dans tout ça!


Bon, fin de l'histoire alors. Un autre front page avec aucun contenu.


Ben non! Laisser tomber l'histoire là serait mal connaître nos amis les chroniqueurs sportifs. Pourquoi ne rien dire quand on peut dire n'importe quoi.


Alors, les amis, je vous laisse avec un commentaire de quelqu'un qui n'a certainement pas passé aux conclusions trop vite.


"Parce que dans le fond, c'est juste ça l'histoire. Certains trouvent que Laraque n'est pas assez sauvage, pas assez grosse brute épaisse. Ils salivent sans doute en espérant qu'il se transforme un jour en cannibale. Après tout, c'est un Noir !" - Réjean Tremblay

Ça, c'est se qu'on apelle le téléphone arabe pour chroniqueurs sportifs.


Monday, August 10, 2009

Des trucs que j'ai fait (pt. 3)

Nouvelle peinture brillante, 2009


Bah je sais pas trop, 2009


Gros moton mauve / mélange années 80 et outerspace, 2009


My head exploding while Katie's talking to me, 2009


Petit projet de vendredi soir, 2009


Une fleur, 2009


Un arbre, 2009


Je vous invite à visiter le site web où je publie toutes mes nouvelles toiles, TOILES // BÉATRICE. La plupart sont disponible pour achat.

Sunday, August 2, 2009

Trois albums

Vendredi dernier, je suis allée pour la énième fois voir Antoine Gratton en spectacle.

Et, malgré que je connaisse maintenant par coeur toutes les petites blagues qu'il compte entre ses chansons, les modifications qu'il a ajouté aux chansons de son dernier disque, les blagues sur les "Cornets" et les affreux costumes accompagnés d'une étoile de plus en plus déformée, je ne pourrais m'en passer.

Antoine Gratton est un artiste. Un vrai. Un musicien qui connaît son art, et qui sait comment plaire.

Et c'est une nouvelle expérience à chaque fois.

Il y a peu d'artistes de qui on ne se lasserait pas de voir en spectacle. Malgré le talent de l'artiste et la qualité du "show", deux spectacles, surtout quand l'artiste n'a que trois albums à son actif, restent deux spectacles souvent similaires.

Mais bizarrement, pas avec Antoine. À chaque fois, il nous transporte dans un univers différent, conscient que plusieurs l'on déjà vu par le passé.

Et donc, vendredi dernier, je fais la remarque à mon amie, "c'est fou, ça fait quoi, 20 fois? que je vois Antoine en spectacle, et j'ai vraiment hâte de le voir!" Et elle comprenait très bien ce que je voulais dire. "C'est vrai, et dire qu'avec la plupart des artistes, on se considère chanceux si on les voit deux fois en spectacle!"

Et justement, il y en a un que je n'ai vu que deux fois, et quelle chance. Jason Mraz.

Lui réussit à recapturer ses chansons dans leur forme la plus absolue, de façon à nous faire rêvasser à son spectacle à chaque fois que les chansons reviennent sur notre iPod. Contrairement à Antoine, qui est excellent pour ses qualités d'improvisateur et pour ses versions "live" tellement incroyables que le CD n'est plus autant satisfaisant.

Antoine est multi-instrumentiste, une bête de scène. Jason, lui, accompagne ses paroles plutôt suggestives de mouvements l'étant tout autant. L'ambiance n'est pas la même, le public non plus. Jason Mraz est maintenant connu internationalement, trois albums originaux et un méga-hit plus tard, mais il réussit encore à connecter avec son public comme il le faisait dans la petite salle du Club Soda il y a de ça cinq ans.

Mais faut-il vraiment avoir ce "quelque chose" et cette capacité à connecter avec le public pour être mémorable en spectacle?

Non, si la qualité de la musique le permet. Et rare sont ceux qui réussissent à produire de la musique d'une si grande qualité. Mais Brand New, eux, nous transportent dans un tout autre univers. Un monde parallèle.

Rien à voir avec les showmen précédents.

Du début à la fin, pas un mot, pas une blague, pas de danse, simplement des musiciens pratiquant leur art avec le plus grand des talents.

Et j'aurai la chance de les voir pour la 8e fois cet automne.

Et à ce moment là, ils auront quatre albums à leur actif.

Wednesday, July 22, 2009

25.

25.

25 is a scary age for just about anyone. 25 represents really stepping into adulthood. Most are done school, are buying a house, or close to it, have a career, are settling down.

25 is just 2 and a half short years away.

If, in 22 and a half years, I'm where I'm at, how am I going to be where I want to be in this short while? It seems impossible.

And then stress kicks in.

On Sex and the City tonight, Miranda mentionned that when you get your own apartment, you're supposed to find love. That's what I get told repeatidly... Except I've been living here close to two years now. So I guess I won't have that kind of luck.

It seems silly, childish, maybe, to want to find love when it is just isn't there. Because, after all, love is supposed to come when you're not looking for it anymore. But it's all around, it's impossible not to look for it. Either it's a beautiful couple, a discusting couple making you wonder how they found love when you haven't yet, a gorgeous boy who won't give you a second look, or a sleazy one who hits on you repeatidly, it's everywhere.

25 is two and a half years away.

But, just like Rachel did in Friends, you start to count, and two and a half years is closer than it seems. Say you want a kid by age 30, well, you'll want to have been married a good two years before. You'll probably want to have a year long engagement before. And you'll want to have been together two years before the engagement....

25.

Giving you two and a half years to find the perfect man.

If I haven't come close to a half decent man in 22 years of existing, how is the perfect one going to come into the picture in this short time?

Some say my expectations are too high. Why would I settle? I'm worth what I want to be worth. I won't settle. Settling for a date, sure. Settling for someone you plan to spend your life with? Are you serious? You're going to end up miserable. No one should settle. No one.

And what are expectations, anyway? Whenever you make a profile of the perfect man - 6'2, dark eyes, dark hair, tattoo sleeve, broad shoulders and preppy-ish looking - you end up falling for the 5'8 blond who wears skate shoes. Love is unpredictable, as it should be. But when real boys don't seem to be worth a second look - you fantasize.

Fantasize about celebrities, athletes, anyone who can hide behind a persona and a PR team to seem as perfect as you want them to be. And then real life people become decieving. The cute boy from the coffee shop doesn't come with a PR team. When he messes up, you see it, you hear about it, whereas that amazing hockey player in Chicago is so unattainable, you only see the positive.

And yes, then expectations become too high. Not unattainable, though. Someone out there fits every criteria. Maybe it is that hockey player in Chicago. Most likely not. But if physically you're so stuck on an ideal, where will you find him? Settling still isn't an option.

25.

25 is the age most interesting men seem to be. Women apparently age faster than men, so it only seems logical. Yet 25 year old men seem to be so far ahead in life, so where I want to be, how would I fit in? I'm not even done university. I don't have a career. I'd feel like I'm being baby-ed, and that is not an option.

Complaining like this is obviously not the answer. It is quite possibly even a turn off to most men who would otherwise give me a second glance.

But at this point, I'm willing to risk it.

There is that one somewhere. He exists.

I don't know how I'll meet him. On the metro, in a bar, at a concert... I'll meet him.

Before I'm 25.

Monday, July 20, 2009

Dimanche soir, Club Opéra

La saison de hockey est terminée depuis longtemps, mais ça ne pourrait empêcher la crème de la crème montréalaise de participer au "Ladies night" hebdomadaire du Club Opéra.

Parmi le peroxide, les chandails Ed Hardy et les robes trop courtes de chez Limité, le Opéra est la place par excellence pour observer des gens oublier toute fierté personelle afin de peut-être attirer l'attention d'un portier et d'enfin pouvoir entrer dans une section VIP.

Parce que la classe est souvent une qualité oubliée. Pousser les gens pour se faire une place ou il n'y en a pas ou ne pas s'excuser après avoir échappé la moitié de son vodka-canneberge sur la robe de quelqu'un est beaucoup plus acceptable que de respecter les autres.

Mais malgré tout, un dimanche passé au Opéra peut être une soirée mémorable.

Pardonnez la malice, mais voir un assortiment de personnages aussi ridicules, qui croient vraiment à leur supériorité absolue, est excellent pour la confiance personelle. Répondre avec fermeté à quelqu'un qui trouve acceptable de tenter d'accoster une femme en lui prenant la taille ou en lançant un commentaire inaproprié, une jouissance.

Et, malgré la saison estivale, n'allez pas croire que les sportifs ont oublié le Club Opéra. Bien sûr, ni l'ancienne équipe des Canadiens, ni la nouvelle, n'étaient présents. Mais Jean Pascal représentait bien les sportifs, accompagné de plusieurs amis et jolies femmes. Entrant et sortant d'une des zones VIP à répétition, Pascal attirait les regards, mais sans arrogance. Personne ne semblait l'aborder, et il ne semblait pas s'en plaindre.

Et caché tout au fond du Club, Kris Letang semblait trouver l'humoriste Dominic Paquet très drôle. Letang, l'anti-joueur de hockey gagnant de la coupe Stanley. Anti-joueur de hockey? Letang ne boit pas, ne se tient pas dans des zones barrées par des cordes, s'en tient à une copine et non un harem, et n'est certainement pas victime du complexe de supériorité qui semble afliger la plupart des personnes présentes en ce dimanche soir. Casquette des Pirates de Pittsburgh vers l'arrière, chandail orange, il aurait pu être reconaissable, mais, tout comme Jean Pascal, ne semblait pas se plaindre de ne pas être reconnu. Vraiment, Letang, à découvrir.

À oublier, cependant, les stars de téléréalité, qui sont toujours rois au Opéra.

Rendez-vous dimanche prochain?

Saturday, July 4, 2009

le 1er juillet

Malgré que cette journée soit située en plein milieu de l'été, le 1er juillet est une journée importante pour les partisans de hockey.

Maintenant que cette journée est passée, les analystes se posent la question, qui est maintenant la meilleure équipe?

Le problème étant que ce qui est sur papier demeure sur papier: même les meilleurs joueurs ont parfois de mauvaises saisons, donc tant que la saison n'est pas commencée, ces analystes ne font que comparer des statistiques. Il est difficile de prédire une chimie, une blessure, ou l'impact d'un joueur de la relève qui devient une révélation.

L'an dernier, lors de son congédiment, Guy Carbonneau parlait de "pommes pourries", et de "la vérité qui va sortir un jour". Avec dix des joueurs autonomes du Canadien qui sont toujours sans contrat, peut-on comprendre que presque toute l'équipe était une équipe de pommes pourries? Des joueurs comme Saku Koivu et Francis Bouillon, qui sont avec l'équipe depuis tant d'années, étaient-ils rendus toxiques?

Ou Alexei Kovalev? Mike Komisarek? Pourquoi est-ce que ces deux joueurs, les deux seuls qui ont reçu des offres du Canadien, ne seront pas de retour avec l'équipe l'an prochain? Question de personalité ou d'argent? Dans le cas de Kovalev, pourquoi n'a-t-il pas dit "oui" immédiatement lorsqu'il a reçu l'offre, ce qui a finalement donné le ton à la journée mouvementée de Gainey? Avait-il des conditions? Soit du côté des joueurs, qui devaient revenir ou quitter absolument, ou des demandes monétaires qu'il voulait renégocier?

Et Komisarek? Sans grande classe, on pourrait parler de "plotte à cash"! Compréhensible qu'un joueur veule changer d'équipe s'il n'est plus content de son sort. Compréhensible qu'un joueur se retrouve chez l'ennemi à un certain point de sa carrière. Incompréhensible, cependant, qu'un joueur, un "A", accepte une offre de l'enemi juré, après une saison particulièrement violente entre les deux équipes, surtout pour ce qui semble être une différence minimale côté argent. Komisarek parle de l'équipe que Burke tente de construire... Mais a-t-il oublié que Mikhail Grabovski fait partie de cette équipe, autant "physique" soit-elle? Gainey a mentionné que l'équipe Komisarek n'a pas fait de contre-offre, et a signé ailleurs. Komisarek dit qu'il a bel et bien eu contre-offre.

Quelqu'un ment. Mais si la vérité sur le sujet de Carbonneau n'est toujours pas connue, combien de temps avant de comprendre ce qui s'est passé entre le supposé "futur capitaine" et son ancienne équipe?

Et, justement, ce capitaine. Gainey a bel et bien dit que Koivu ne serait pas de retour. Ni Komisarek, "A", ni Kovalev "A/C de remplacement", ni Higgins, ancien "A" et autre nom mentionné durant quelque temps comme potentiel futur capitaine. Chipchura, le capitaine des Bulldogs, ne semble certainement pas être dans les plans des Canadiens. Qui, alors? Si le nom de Lapierre est mentionné à la blague, il reste que ce semble l'option (bizarrement) la plus plausible. Est-ce que l'équipe se risquerait à nommer un nouveau venu capitaine? Après la saison des Candiens, ce pourrait être une meilleure solution. Tant qu'à amener un vent nouveau, amenons un vent nouveau pour vrai. Car, sinon, qui? Laraque? Pour sa capacité à détruire l'ennemi? Latendresse? Parce que c'est un "p'tit québécois"? Pacioretty? Parce qu'il représente le futur? Hamrlik? Parce qu'il est un des aînés? Reste que Lapierre représente un peu de tout cela (sauf la vieillesse, bien sûr).

Et en ce qui en trait aux autres joueurs qui n'ont pas de contrats, je continue de croire que certains devraient revenir, et que certains de ceux-ci accepteraient un contrat sans grande valeur monétaire pour rester avec l'équipe et respecter le cadre financier de celle-ci. Tom Kostopoulos et Robert Lang ont été essentiels à l'équipe l'an dernier. Mathieu Schneider a sauvé l'avantage numérique. Alex Tanguay a été tout ce que l'on attendait de lui.

Bien sûr, le changement est nécéssaire par moments, et il semble qu'un ménage en profondeur était nécéssaire chez le Canadien. Mais l'équipe a la mauvaise manie de ne pas donner une deuxième chance. Et ces joueurs que le Canadien laisse à la porte reviennent beaucoup trop souvent l'hanter.

C'est un pensez-y-bien.


Saturday, June 27, 2009

2009 NHL Draft

Interesting. A learning experience.

A draft definately involves politics, so this was interesting on more than one level. The winners gave everyone (at least, every woman) goosebumps, but watching the losers was heartbreaking. How do you look at a kid in a suit, sitting in the stands, looking down at the floor as he sees the 7th round winding down? Bertrand Raymond, the columnist for Ruefrontenac.com, seemed to be asking himself the same question as he looked on to the two young men who were being consoled (the article that resulted from this can be found here.)

But the draft had good moments. A lot of good moments. Managing to get a smile from Bob Gainey (at least, as much of a smile as Gainey is capable of) is high up on the list.

The setup for the draft was interesting: journalists weren't allowed on the draft floor, but were seated in a stand behind the teams instead. There were interview areas for players, but not for general managers, or coaches, so scrums would form in little corners, over the barricade, or in corridors.

And these scrums made me realize something. I consider myself a newbie hockey fan, but a pretty knowledgable newbie. However, being in the presence of EVERYONE, from EVERY team, I realized I don't know anyone at all. Often 5 journalists would surround someone, fans would wave papers & sharpies in their face, and I wouldn't be able to name them. But most times, I think even the fans didn't know whose autograph they were seeking.

Heck, I stared at Dan Bylsma for a good ten minutes before going "OH! Penguins!" And he was sitting at the Penguins table the whole time.

Two I did recognize, with only half the context, were Kris Letang and Angelo Esposito, who spent friday night hanging out, happily signing autographs and speaking to whoever approached them. Them, along with second pick Victor Hedman, seemed some of the most genuinely excited to be part of this experience. Hedman was even present at 9am saturday morning, walking arond with a Tampa Bay representative, smiling at everyone and everything.

The quote of the weekend goes to Matt Duchene, Colorado's first pick. While he was headed to the press area, about five kids ran down the stairs of the stands to get his autograph. He was all smiles and signing, but after two, he suddenly stopped. He turned to the Colorado representative behind him, and asked, genuinely concerned: "...Am I allowed to do this?"

Thumbs down do have to be given, and they will be given to Brian Burke, for his mean face both days, and the "adding fuel to the fire" comments he made about Montreal, and Renaud Lavoie, of RDS, who was not part of the journalistic camaraderie that seemed to exist between every other journalist, and who I heard a worker say "he was the one who was complaining yesterday too" about.

And a major thumbs down goes to whoever was running the sound system on friday, when it was basically impossible to hear ANYTHING.

That's about it. I was given NHL Draft gear, and gave caps to kids who were playing hockey in the street. They seemed genuinely happy. Hopefully their parents don't think a sexual predator is in the neighbourhood.

Saturday, June 13, 2009

Quand l'éthique devient une mode

Que ce soit du côté de la nourriture biologique, de vêtements faits éthiquement, ou encore de s'assurer de recycler et d'utiliser le transport en commun, consommer de façon responsable est devenu essentiel pour plusieurs.

Je fais partie de ceux-ci.

Cependant, j'ignore si c'est de l'élitisme ou de la frustration, mais je n'en peux plus de voir la popularisation pour des raisons de mode, et non de conscientisation, de ce mouvement. Oui, bien sûr, peu importe la raison qui pousse quelqu'un à bien agir, cette personne agit bien... Mais cette bêtise humaine générale me fâche : si je fais l'effort de bien agir, ce n'est pas pour avoir l'air à la mode, alors pourquoi est-ce que je passe, moi aussi, pour quelqu'un qui n'a comme seul but d'avoir l'air "cool"?

Voici un exemple. Depuis quelques années déjà, Hanson est associé à Toms Shoes. Hanson, dans plusieurs villes, ont été les leaders de marches nu pieds "Take The Walk" dans le but de conscientiser les plus fortunés de la difficulté pour certains de se procurer quelque chose d'aussi essentiel que des souliers. Depuis que j'ai appris l'existence de Toms Shoes, à travers ce partenariat, je désirais me procurer une paire de souliers Toms. Car pour chaque paire de souliers que l'on achète, Toms fait le don d'une paire de souliers à un enfant dans le besoin.

Les souliers n'étaient cependant pas disponibles à Montréal, et il n'y a rien de plus risqué que d'acheter des souliers sur l'internet, donc, pas de souliers Toms pour moi. Jusqu'à ce que Little Burgundy reçoivent les souliers Toms... Et que la vendeuse soit toute étonnée que je connaisse la raison d'être des souliers Toms. Malgré que son stock était déjà presque tout vendu. Oui, les souliers sont beaux, mais le motto de Toms est écrit SUR LES SOULIERS, pourquoi est-ce que ça semble être de seconde importance? Dans le choix de vêtements, ne devrait-on pas tenter de mettre la philosophie d'une entreprise avant le look?

Mais bon, je ne peux pas me trop me plaindre non plus : plus d'enfants auront droits à de souliers, grâce à certains "fashionistas" qui ont choisi, bien malgré eux, d'appuyer une entreprise de qualité.

Sunday, May 24, 2009

Antoine Gratton

Texte de Sylvain Cormier de Le Devoir, suite à la première médiatique du nouveau spectacle d'Antoine Gratton au Club Soda.

Finalement, c'est arrivé. Son heure. Son moment. Son explosion. Sa fission nucléaire. Son big bang. Hier, à la première montréalaise du spectacle de son formidable dernier album, Le Problème avec Antoine, ledit Antoine a été plus que formidable. J'ai pas le mot, à vrai dire, alors je mets: plus. Plus plus plus. Déchaîné? Pas assez fort. Faudrait renchérir sur la surenchère. Démentiellement époustouflant? Brillamment éblouissant? Maudit maudit maudit bon show?

J'échoue, là. Ça ne dit rien de ce qui s'est passé. Rien d'autre que la mesure de ma réaction. Alors qu'il faudrait tout décrire de ce qu'Antoine Gratton donnait à voir, entendre et jouir. Son entrée en scène de Stade Olympique, son tuxedo lamé rouge glam-rock estampillé 1973, son piano-boule miroir scintillant de mille feux. Son aisance, parler de cette aisance incroyable qu'il a, de cette façon d'arrêter quand il veut et reprendre quand ça lui prend, de l'effarante vivacité d'esprit qui lui permet de réagir illico à n'importe quoi: son sens du happening. 

J'ai encore rien dit de la musique. Tout le Gershwin qui s'immisce dans ses arpèges, l'intégrale Elton John, Billy Joel et autres Supertramp au bout des doigts, cette culture musicale tentaculaire (des citations partout, ici un thème de James Bond, là des gammes de Lady Madonna), ce répertoire infini qui squatte constamment ses chansons à lui. J'exagère, vous trouvez? Je suis totalement en dessous de la vérité. Le talent lui pisse des pores, ce gars-là, et je n'ai pas vu au Québec un showman comme lui depuis... depuis quand déjà? Dédé à l'ancien Soda? Leloup sur la Catherine? Si j'avais vu Charlebois la fameuse fois de l'Esquire Showbar en feu, je pourrais comparer. Hélas. 

Fallait être là, j'imagine. À l'Esquire comme au Soda hier. Vivre ça. Et raconter comme on peut Antoine transportant le show avec son seul banjo, du fin fond du parterre. Et Antoine sautant sur son banc de piano comme sur une trempoline. Et Antoine invitant Pierre Bertrand et démontrant avec lui que Ma blonde m'aime est une chanson d'enfer (qui l'eut cru?). Et Antoine avec Daniel Boucher, pendant la bien-nommée À l'aide, se répondant, mon clavier ta guitare, goguenards, heureux comme des frères. Boucher qui, soit dit en passant, officiait hier en première partie de Gratton, trois semaines après que Gratton eut levé le rideau de Boucher (et tenu la basse dans son power trio). 

J'arrive en fin de texte. Déficitaire. Rien dit de l'incroyable flexibilité du power trio pop d'Antoine et ses copains les Chartrain. Ni des ballades qui avaient le blues comme ça se peut pas (La Dernière fois, Le Monde, Noeud de cravate). Pas le choix: faudra qu'il récidive, le bougre. Condamné à exploser, désormais. 


Je n'ai rien à ajouter. 

Bloggeuse à temps partiel

Je néglige ce blog, par manque d'inspiration.

Je vous invite à visiter mes deux autres coins du cyberespace:

TOILES // BÉATRICE - Toiles par moi. La plupart sont disponibles pour achat.

Le Blogue Bouffe - Certaines de mes meilleures expérimentations culinaires.

Sunday, May 10, 2009

Chicago Blackhawks

Malgré mon allégiance aux Canadiens de Montréal, j'ai découvert cette année en les Blackhawks de Chicago une équipe très intéressante.

De la philosophie de l'équipe à leur manière de jouer, j'ai beaucoup plus de respect pour les Hawks, du moins pour l'instant. Et le fait qu'ils soient toujours en vie, et non les Canadiens, semble me donner raison.

Je crois, du moins je l'espère, que les Hawks pourront terminer en force la série contre les Canucks dès ce lundi.

Et par la suite, face aux Ducks...!



Captain Serious n'est peut-être pas le joueur de plus visible dans cette série, mais cette image est tout de même toujours appropriée.

Wednesday, April 22, 2009

Quand ça va mal, pt. 2

La saison est terminée. C'est fait.

Une chance, bien honnêtement...

Je n'ai pas vu plus de la moitié du match de ce soir, donc je vais y aller pour une analyse plus générale de la saison. "Analyse" dans le genre, ça fait quatre ans que je suis le hockey avec intérêt, donc mes qualités de gérant d'estrades sont encore à développer.

Dehors, cet été, Koivu, et Kovalev, absolument! Il est temps que les vétérans changent. Amenez du nouveau, amenez une nouvelle énergie. Supposément en "fin de carrière", quelle énergie Lang a amenée! Schneider a sauvé notre jeu de puissance. Qu'on arrête de se fier sur ce qu'on a, on a vu que ce n'est plus l'équipe gagnante. On a de la chance, puisque ces deux joueurs sont autonomes sans compensation. Koivu, je crois bien honnêtement, va partir volontairement. Je crois que Kovalev va accepter l'offre d'une autre équipe, aussi. On traite la foule montréalaise de bipolaire, mais Kovalev l'est tout autant... Malgré tous ses beaux moments, il a de grands creux, qui sont plus que nuisibles pour l'équipe. Je, en temps que gérant d'estrade par excellence, ne veut pas d'un joueur difficile à diriger, qui semble ne pas avoir à coeur l'équipe pour laquelle il joue, et qui est, selon la rumeur, une des raisons du renvoi de Guy Carbonneau (que va-t-il faire s'il n'aime pas le nouvel entraineur?)... Le seul danger, en ne signant pas Kovalev, c'est qu'il signe avec une équipe de notre division, et connaisse une saison similaire à celle de l'an passé. Mais je crois que le risque est à prendre.

Dehors, sans aucune autre explication que nous devons libérer notre masse salariale pour faire place à de nouveaux joueurs: Dandenault et Brisebois.

À garder, absolument: Alex Tanguay. Ce joueur est le nouveau vétéran. S'il veut bien rester à Montréal, il pourrait jouer le rôle d'attaquant offensif et de leader... Bref, si je peux me le permettre, un rôle que d'autres n'ont pas joué aussi bien qu'ils auraient dû le faire.
Kostopoulos, qui ne coûte pas si cher, et qui joue (habituellement) bien défensivement, dans le genre de poste que l'on veut de lui.
Lang, qui, espérons-le, se rétabliera de sa blessure, car, malgré son âge et son salaire, a prouvé qu'il pouvait être essentiel à l'équipe.
Komisarek, aussi, s'il veut bien rester à Montréal, on lui fait une offre. Je me risque à dire, au montant qu'il désire, même. On a besoin d'un joueur comme lui. J'espère qu'il ne prendra pas trop personnel les insultes des partisans contre son bon ami Price, et qu'il voudra bien rester.

Un dilemne: Quoi faire de Schneider? Il a sauvé notre équipe en jeu de puissance, mais à quel prix? Son salaire est extrêmement élevé. Il va falloir voir quels joueurs on garde, quels joueurs partent, et quels joueurs arrivent.

Pour ce qui est des gardiens, malgré que je ne sois pas du tout, mais pas DU TOUT une fan de Carey Price, je crois que l'on doit faire tout ce que l'on peut pour le garder. Il n'est pas bon pour le moment car il ne veut PAS être bon. En temps que gérant d'estrade en formation, j'ai eu plusieurs discussions sur le sujet de Price, et l'opinion reste le même: Carey Price est un talent naturel qui n'a jamais eu à travailler pour être bon, et il n'a pas encore compris qu'il doit travailler pour avoir du succès. Je n'ai jamais aimé Price pour son côté bipolaire et ce qui semble être son manque d'intention, le même problème que je reproche à Kovalev. Cette été, Carey Price doit retourner à ses chevaux, son country et son Garth Brooks, et réajuster son attitude, et décider s'il veut, oui ou non, jouer au hockey professionellement. S'il se décide, je suis convaincue que tranquillement, il pourrait devenir un bon gardien. Mais il a besoin d'aide, et la meilleure solution, et celle qui me rend la plus triste, est de donner la chance à Halak d'aller jouer (et possiblement briller) ailleurs, et d'engager un vétéran. Quitte à ce que les deux gardiens se partagent la tâche de numéro un, le temps que Price retrouve le goût de jouer au hockey et le goût de la victoire.

Il faut donner la chance aux jeunes. Combien de gens ont insulté Guillaume Latendresse, après sa première année? "Il n'est pas vite, on lui fait confiance trop vite, ect. ect." Maxim Lapierre aussi a du passer par la navette Hamilton-Montréal à plusieurs reprises. Un jeune, avec un certain talent, qui DÉSIRE réussir, peut le faire. Donc si Carey Price, avec son grand talent, DÉSIRE réussir, il peut le faire. Car je doute qu'il veule subir le même sort que Kyle Chipchura: Un autre premier choix qui déçoit (quoi que dans des situations plus que TOTALEMENT différentes...)

On doit aussi faire attention au syndrôme que je vais appeller le "syndrôme Micheal Ryder": Un joueur ne connaît pas une bonne saison, et paf! Dehors, sans respect. C'est pourquoi il faut faire attention à ne pas vouloir se débarasser de Higgins, ou encore de Plekanec (qui eux, pour le moment, ne semblent pas encore souffrir de bipolarité permanente). Et les Kostistyn? Je ne sais pas. Après sa petite crisette, je ne sais pas si Sergei va rester avec l'organisation si il n'a pas d'assurance de ne pas retourner à Hamilton. Ou bien une petite été en Biélorussie pourra améliorer son attitude... Bien honnêtement, je ne serais pas surprise de voir les Kostisyn faire des Perezhogins d'eux-même...

Un autre immanquable, qui me rend tout aussi triste: Bob Gainey doit partir, pour les mêmes raisons que Kovalev et Koivu doivent partir. Signifier le changement passe par les plus hauts échellons. S'il n'est pas renvoyé, il va devoir donner les vraies raisons derrière le renvoi de son ami Carbonneau, les raisons pour lesquelles il a pilé sur sa fierté ainsi, maintenant que l'on sait qu'il n'était pas la raison derrière les insuccès de l'équipe. Je regarde sa conférence de presse en ce moment: son opinion reste le même, son support de Price semble démontrer un manque de compréhension des problèmes au sens plus large. Pour lui, Price EST Jésus Price, et avec ce genre de gestion et d'amour aveugle n'est pas le genre d'encadrement que les joueurs ont besoin. Oui, il doit défendre ses joueurs, mais tout de même garder une certaine réserve, les regarder de loin et voir quels sont les problèmes. Il doit admettre ses fautes. Mais même avec une admission, l'élimination en 4 a sellé le sort: on doit repartir à neuf.

Quoi faire avec tous les mouvements de joueurs qui arriveront fort probalement? Je ne peux pas m'avancer, mes connaissances de gérant, côté NHL en général, ne sont pas assez avancées. Je rêve en couleur, je vois des Toews, Nash et Lecavalier, mais je sais bien que c'est impossible.

Ce soir, le match fut une réflexion beaucoup trop importante de la saison: un effort, trop tard, par les joueurs de soutien, et non un effort soutenu de joueurs qui doivent être de premier niveau. Non, Carey Price n'était pas à blâmer pour tout, mais la différence entre un bon gardien et un gardien ordinaire, c'est un gardien qui peut sauver son équipe dans l'impossible. Mais la vraie erreur, durant cette série, était de, encore et encore, faire confiance à Price quand Halak démontrait plus de consistance. Gainey semble être la vraie raison de la débandade de l'équipe. Et peut-être que demain, lors de sa conférence de presse de fin d'année, on aura droit à une explication plus valide que "je dois apprendre à Carey Price à être numéro un et lui démontrer ma confiance". Car numéro un ou numéro deux, tous les gardiens qui ont éprouvé des difficultés ont eu droit à un répit, a un gardien qui les remplace, question de replacer le moral. Mais pas Price.

Ce texte se promène probablement un peu trop à gauche et à droite, mais je viens de voir les images du "geste" de Carey Price, et j'ose dire que c'est la preuve absolue qu'il n'était pas prêt à être numéro un à Montréal. Oui, les fans sont difficiles, oui les fans sont idiots par moments, mais sa réaction l'était tout autant. Oui, comme diraient si bien les analystes de l'Antichambre, Carey Price n'a pas demandé à être sur la glace à ce moment, probablement, que côté confiance, il aurait mieux aimé être sur le banc, mais c'était sa chance de prouver qu'il avait le désir de jouer. Il a semblé abandonner. Dire "fuck you!" à certains qui l'appelaient "Jésus" il y a encore quelques heures, ce n'est pas démontrer une très grande force de caractère... C'est enfant contre enfant. S'il veut jouer, et s'il veut jouer à Montréal, il doit apprendre, et beaucoup.

Pour ce qui est du match de lundi, tu sais que ce n'est pas une soirée gagnante quand quelqu'un, accidentellement ou intentionellement, allume un des arbustes de la Place du Centennaire en feu. Gardes de sécurité à la course, policiers et pompiers, extincteurs, bols d'eau, cette deuxième période a vraiment été excitante.

Plus que le vrai match, du moins.

Et pour la première fois, Vincent Damphousse s'est fait tappé sur l'épaule à répétition pour avoir des autographes. Et il était préparé... Il avait un Sharpie dans sa poche de veston (beige).

Maintenant, Chicago pour la coupe!

Friday, April 3, 2009

Etsy

Je trouve très important d'encourager les designers québécois. Les vêtements et accesoires que j'achète sont en majorité québécois, ou du moins nord-américains. c'est meilleur pour la planête, côté environmental, puisque le vêtement traverse une beaucoup plus petite distance, mais c'est aussi une assurance de la qualité et de la provenance.

Pour cette raison, j'adore Etsy, qui me permet de découvrir plusieurs nouveaux designers montréalais, pour des prix parfois ridicule(ment bas).

Voici mes derniers coups de coeur.

Collier par Mélanie Favreau


Jupe par iheartnorvegianwood


Boucles d'oreilles par Noemiah

Robe par Little Houses

Collier par rosetutu

Leggings par blackmarketbaby (j'ai achetés ceux-ci!)

Tuesday, March 31, 2009

Amazing article



Tonight was so frustrating.
I hate Montreal fans sometimes... Why would you show disrespect to Huet? OF ALL PEOPLE?!

This article pretty much sums up my every thought: "Every single one of you is a stupid, ungrateful Fucking Moron." via the Four Habs Fans Blog

Yeah, I'm talking to you. All of you. Every single fucking idiotic person who was in attendance at the Bell Centre on Saturday night who decided, in your infinite wisdom, to boo Craig Rivet.

Craig Rivet!

You remember Rivet, right? Drafted by the Habs in 1992 after his first season with Kingston in the OHL. Went on to toil for the Baby Habs (then based in Fredericton) for parts of four seasons before finally sticking with the Big Club in 1997-98. Worked his ass off for twelve full years in the organization, and became a steady, reliable defender who would help out the offence on occasion, would stand up for his teammates, was good in the room (even wore the "A") and could step up to work the powerplay in a pinch. A loyal soldier, by all accounts a friendly, hardworking sort. Still referenced in almost every feature as our beloved Captain Koivu's best friend. Traded at the deadline a few years back for Josh Gorges and the pick that became Max Pacioretty because he was out of contract in the summer. If I recall, he was devastated at being shipped out.

What, for fucks sakes, tell me what in the preceding paragraph makes you fucking dolts want to boo Craig Rivet when he returns as a member of the Sabres? Fuck me, he didn't demand a trade. He didn't burn his Canadiens jersey on the dais at his introductory San Jose press conference, did he? Did he badmouth the organization in any way? Did he cause the Canadiens any embarrassment while he played for them? Did he use the morning skate Saturday to piss on the logo at centre ice? Did he spend the game throwing cheap shots and waving the finger at the red seats? For fucks sakes, you fucking people need to get a grip. Your team is trying to right itself from a train wreck of a slump, already fired the coach, spent most of the winter doing their best to derail a promising season with mobsters, sulking, atrocious goaltending, drug rumours and more, and in an important game against a team chasing Montreal for a playoff spot, you spent your energy booing a guy who served the team for a decade and got traded? Are we raining garbage down on the Cristowall next visit? Brickbats for Steve Begin? Catcalls for Sheldon Souray and Mark Streit? Hanging Mickey Ribs in effigy ... wait, bad example.

Look, I understand that you've got a right to cheer and boo to your little, dimwitted fucking heart's content. I even enjoy the abuse heaped on guys like Grabovski or Avery or Chara (although really, Milan Lucic should be the one on the receiving end for the Bruins.) But you booed a defensive defenceman on the fucking Sabres ... why? Because he used to play for Montreal and got traded? Players come and go ... do you fuckheads boo every former Hab? Because he took some liberties with our players? Rivet is a not-too-fast, not-too-offensively gifted stay-at-home defenceman. He makes his living shutting guys down and making them think twice about coming near his goalie or teammates. Unless there was a particularly egregious foul I missed, why are you booing a former loyal servant for doing his job? Christ, the Sabres have one of the biggest diving crybabies in the league in fucking Derek Roy, and you fuckers booed Craig Rivet? Get fucking bent, you bunch of fucking twits.

And enough with the fucking OLE chant, for fucks sakes!

Saturday, March 28, 2009

Aventures au Centre Bell

Samedi dernier, un joueur des Maple Leafs (à savoir lequel, mes connaissances en hockey ne sont pas encore à ce niveau) s'est amusé à courir dans les corridors du Centre Bell avant que les portes ouvrent.

Hier, Curley Neal des Harlem Globetrotters s'est faché parce que son nom avait été écrit "Curley Neil" sur la pancarte qui annoncait qu'il allait signer des autographes. Au deuxième entracte, il était "trop fatigué" pour signer des autographes, bizarrement. Mais tout un amour, ce Curley, vraiment. À part qu'il abuse peut-être un peu de parfum.

Thursday, March 26, 2009

Clothes I want, Betsey Johnson edition

Betsey Johnson
Dolly Shoes
leather and satin sexy closed back sandal with satin bow detailApproximately 4 inch heelLeather sole


Betsey Johnson
Gingham Taffeta Sundress Halter Dress
side zipperadjustable belt39" from top to bottom100% polyesterdry clean onlydomestic


Betsey Johnson
Teen Vogue Skirt
back zipper w hook and eye closurelength: 21" top to bottom100% polyester 100% acetate liningdry clean onlyimport


Betsey Johnson
Polka Dot Coat
button front closurepocket detail55% cotton/ 41% modal/ 4% spandex31" from high point shouldermachine wash cold separately/ gentle cycle/ only non chlorine bleach/ line dry cool iron if necessaryDo not dry cleanImported


Betsey Johnson
Multi Floral Bee Ring
pink flowers with bug

Wednesday, March 25, 2009

LOST

I am just so confused about tonight's episode. so, so, so confused.


This video is amazing.

Thursday, March 19, 2009

Juste une petite pensée comme ça...


Non mais, est-ce qu'il y a quelque chose de plus sexy qu'un gars qui porte parfois des lunettes?

Photo from LostHatch.com

Saturday, March 14, 2009

Devils vs. Canadiens

Tout un dilemne, ce match.

Tout d'abord, j'ai vu les joueurs des Devils arriver au Centre Bell, et en plus des caméras habituelles qui filment l'entrée de l'équipe adverse, il y avait tout un groupe de VIPs du hockey qui voulaient serrer la main de Brodeur...

Peu importe qui l'emportait, c'était sensé être un match important pour les deux équipes. Les Devils, en feu actuellement, voulaient remporter la victoire pour Brodeur. Les Canadiens devaient gagner, la course aux séries est trop serrée, et, s'ils avaient besoin d'une motivation supplémentaire, c'était le 1000e match de Patrice Brisebois.

J'adore Martin Brodeur, donc le voir remporter cette 551e victoire devant "le monde de chez eux", c'était vraiment spécial. L'ovation à laquelle il a eu droit était vraiment spectaculaire. Et le voir faire un tour de glace, lorsqu'il a été nommé première étoile... Combien de fois est-ce qu'un joueur d'une équipe adverse peut se permettre de lever le baton en signe de reconnaissance, sur la patinoire du Centre Bell?

Mais mon deuxième joueur préféré, chez les Canadiens (après Alex Tanguay, bien sûr) c'est Jaroslav Halak, mon Jaro. Mon Jaro, parce que je déteste Carey Price, et que je ne comprends pas la confiance aveugle que les Canadiens ont envers lui. Bref, Jaro se devait d'emporter ce match, pour prouver à tous qu'il est supérieur à Price, comme gardien. Mais les Canadiens ont (encore une fois) oublié de se présenter au match. À vrai dire, ils étaient là, mais ils avaient l'air de joueurs de Pee Wee... C'est complètement ridicule que les gardiens se doivent de remporter des matchs à eux-seuls. Parce que, sérieusement, à part le magnifique but de Plekanec, il n'y a rien, mais rien eu de spectaculaire à ce match de la part de nos joueurs.

Et oui, je trouve que c'était motivé, les "Carbo! Carbo! Carbo!" J'adore, mas J'ADORE Bob Gainey, mais pourquoi est-ce que Koivu & Kovalev sont encore à Montréal, et que Carbo ne l'est pas? Comment a-t-il fait son choix?! Habituellement, je trouve que quand la foule se met à chanter le nom de ceux qui ne sont plus avec l'organisation, juste pour faire "chier" ceux qui le sont encore, c'est ridicule. Mais vraiment, quand on parle de mauvais "move"... Et en conférence de presse, Gainey avait l'air complètement démoli. Je pense qu'il sait ce qui l'attend cet été. Tout ce que j'ose espérer, c'est que Koivu et Kovalev vont le suivre. Même, le précéder.

Et la rumeur qui circule, ces temps-ci, c'est que la grippe de Carey Price, c'était plutôt un "pêtage de gueule" au BuonaNotte...

Friday, March 13, 2009

To blog or not to blog

When I started this blog a couple of months ago, I didn't even plan to give the link to anyone, so I just posted whatever came to my mind, or whatever pictures I could find, without thinking of who would come across it.

I wanted it to remain small because after all, I am a journalism student. While I don't think blogging is an evil sin of journalism, as many people do, gossip (my guilty pleasure) just might be. And since hockey gossip is the new hollywood gossip, and I work during the hockey games, I figured it maybe wasn't the most professional move. But my love of gossip ended up winning -- I gave the link to a few people. 

And either way, blogging all of this gossipy information I store in my brain is probably best. My friends just don't want to hear about it, anymore.

It might come back to haunt me one day - who knows. I'll just use this post as a disclaimer that if I used a photograph that belongs to you, it's only because I saved it months ago without realizing I'd ever re-post it, much less to a public blog. 

And in all honesty, I didn't think anyone really read any of the stuff I posted, so I edited the last post accordingly! I'm not trying to get credit for stuff I didn't come up with, photos I didn't take, I'm actually not trying to get any credit whatsoever. 

Thursday, March 12, 2009

Quand ça va mal...

Vincent Damphousse, présent au Centre Bell: "Je vais mettre mes patins et embarquer sur la glace..."

(malheureusement ce n'est pas moi qu'y l'a entendu celle-là, c'est plutôt Annie qui me l'a comptée)

Wednesday, March 11, 2009

In before JT Utah

JT Utah a mentionné sur son excellent blog 25stanley.com qu'il allait publier quelques photos intéressantes de Ryan O'Byrne cette semaine.

Puisque je détiens depuis beaucoup trop longtemps plusieurs photos qui ont déjà été publiées sur son blog, mais que je n'ai pas pensé les publier (et j'ai même suggéré à d'autres de ne pas le faire! "Il n'y a pas d'intérêt pour ce genre de choses-là!" HA! Si j'avais su!)

Bref, après avoir vu l'effet de la publication des photos, je veux participer, moi aussi...

Cette camisole semble être un "staple" dans sa garde-robe...

SHOTGUN!

Est-ce que c'est juste moi, ou enlever son chandail, dans ce qui semble être un bar, avec une affiche de 90210, c'est... louche?!

Sur celle la, j'ai rien à dire contre Ryan (et alors là, vraiment rien!), mais il y a un gars qui porte des bobettes blanches?

Ça c'est une suite de photos. Sur la première, on établit clairement que Ryan O'Byrne porte (encore) un wifebeater blanc.

Sur la deuxièment, on établit qu'il liche le dos d'un autre homme.


C'est tout.


Musique

J'ai déjà avoué mes torts côté musique.

Récemment, je regardais sur Musiqueplus.com le reportage d'Objectif: Coulisse, où l'animateur a demandé aux joueurs du Canadien quelle est leur musique préférée.

Heureusement (?), certains de ce monde écoutent des trucs encore pire que moi. Au moins Chris Higgins écoute du Brand New. Ça compense pour presque toute l'équipe en entier.

Mais bon, voici quelques unes des chansons que j'écoute de ces temps-ci, si votre playlist "musique vraiment nulle" demande de nouvelles additions:
L.O.V.E - Ashlee Simpson
Hot - Avril Lavigne
Anxiety - Black Eyed Peas
Toxic - Britney Spears
What Would You Do? - City High
Gangta's Paradise - Coolio
Dance, Dance - Fallout Boy
My Song / Keep On Movin' / Inspector Gadget / Let's Dance / Mr. Z - Five
Give Up The Grudge - Gob
Burnin' Up - Jonas Brothers
Camera One - Josh Joplin Group
Cryptik Souls Crew - Len
Crush - Mandy Moore
Perfect - Maren Ord
Signing Emo - MC Lars
Bitch - Meredith Brooks
Cadillac - Mest
Girlfriend / Pop - 'Nsync
Build Me Up - Never Heard of It
Summertime - New Kids on The Block
Miss America / Help Me - Nick Carter
We Fit Together - O-Town
Informer - Snow
Wannabe - Spice Girls
Hey Now Now - Swirl 360
Just The Girl - The Click Five

Et oui, j'ai ressorti quelques "vieux hits".......... C'est quand même mieux que George Laraque qui trouve que c'est acceptable d'écouter du Seal dans un vestiaire de hockey.


Pour en revenir au hockey... J'ai assisté à la pratique des Canadiens ce matin à Brossard, dans la section des médias, c'est-à-dire si près de la glace que je pouvais entendre bien des conversations. J'ai été étonnée de voir à quel point les joueurs semblaient indifférents de la situation entourant le Canadien en ce moment. J'ai cependant bien apprécié voir Guillaume Latendresse et Roland Melançon sur la glace longtemps après que le reste de l'équipe soit partie.

Monday, March 9, 2009

Macro fun

Don't even get me started on what happened today. Koivu and Kovalev should have gotten the boot on trade deadline, not Carbonneau today.

Here are funnier things.



lolz


Cyanide & Happiness @ Explosm.net

Wednesday, March 4, 2009

Trade deadline?

I trust Bob Gainey, but I don't know. I think I was hoping for a little something that's not quite possible (cough Price or Kovalev or Koivu cough). I think my hockey tastes do not count for much, since about 98.9% of the Montreal population probably thinks these are the untouchables.

Here is some valid photographic evidence of why we should get rid of these players.

Obviously Saku Koivu has balance problems.

Obviously Carey Price is way too easily distracted.

Obviously Kovalev, after all of his comments towards his teamates, should not be trusted.

Obviously Price is an alcoholic.

And finally, this our #1 goalie?! SERIOUSLY?!

Tuesday, March 3, 2009

Des trucs que j'ai fait (pt. 2)

Peinture pour mon entrée, 2009


Expérimentation sur les textures, 2009


En souvenir du Mexique, 2009

Broship

In honour of the fight that almost happened at practice this morning, here's a reminder of better times in the hockey world.
































Oh, and Ryan O'Byrne, freshly back from Hamilton, moved back into the same apartment building, possibly co-habiting with Greg Stewart, but definately keeping the habit of parking in the same handicap spot.