Parmi le peroxide, les chandails Ed Hardy et les robes trop courtes de chez Limité, le Opéra est la place par excellence pour observer des gens oublier toute fierté personelle afin de peut-être attirer l'attention d'un portier et d'enfin pouvoir entrer dans une section VIP.
Parce que la classe est souvent une qualité oubliée. Pousser les gens pour se faire une place ou il n'y en a pas ou ne pas s'excuser après avoir échappé la moitié de son vodka-canneberge sur la robe de quelqu'un est beaucoup plus acceptable que de respecter les autres.
Mais malgré tout, un dimanche passé au Opéra peut être une soirée mémorable.
Pardonnez la malice, mais voir un assortiment de personnages aussi ridicules, qui croient vraiment à leur supériorité absolue, est excellent pour la confiance personelle. Répondre avec fermeté à quelqu'un qui trouve acceptable de tenter d'accoster une femme en lui prenant la taille ou en lançant un commentaire inaproprié, une jouissance.
Et, malgré la saison estivale, n'allez pas croire que les sportifs ont oublié le Club Opéra. Bien sûr, ni l'ancienne équipe des Canadiens, ni la nouvelle, n'étaient présents. Mais Jean Pascal représentait bien les sportifs, accompagné de plusieurs amis et jolies femmes. Entrant et sortant d'une des zones VIP à répétition, Pascal attirait les regards, mais sans arrogance. Personne ne semblait l'aborder, et il ne semblait pas s'en plaindre.
Et caché tout au fond du Club, Kris Letang semblait trouver l'humoriste Dominic Paquet très drôle. Letang, l'anti-joueur de hockey gagnant de la coupe Stanley. Anti-joueur de hockey? Letang ne boit pas, ne se tient pas dans des zones barrées par des cordes, s'en tient à une copine et non un harem, et n'est certainement pas victime du complexe de supériorité qui semble afliger la plupart des personnes présentes en ce dimanche soir. Casquette des Pirates de Pittsburgh vers l'arrière, chandail orange, il aurait pu être reconaissable, mais, tout comme Jean Pascal, ne semblait pas se plaindre de ne pas être reconnu. Vraiment, Letang, à découvrir.
À oublier, cependant, les stars de téléréalité, qui sont toujours rois au Opéra.
Rendez-vous dimanche prochain?
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